Immobilier de prestige et off-market : l'évolution en 2024

La fin de l’année approche, et il est temps de faire le bilan annuel. En 2024, l’activité immobilière a connu une croissance progressive.

Le nombre de transactions dans le segment de l’immobilier existant a presque retrouvé ses niveaux habituels. En revanche, les projets immobiliers commercialisés en VEFA n’ont pas montré de progression significative, avec des volumes de vente au plus bas depuis plusieurs années.

Concernant le segment de l’immobilier de prestige, des premiers signes de reprise ont été observés au second semestre de l’année. Des ventes modestes de biens de prestige ont eu lieu, notamment dans le centre-ville. Les prix pratiqués cette année sont inférieurs de 15 à 20 % par rapport aux niveaux atteints lors du pic des années précédentes.

Ainsi, certains biens de luxe, affichés depuis des années à des prix trop élevés, n’ont pas trouvé preneur. À l’inverse, les propriétés de prestige avec une réduction de prix d’environ 20 % par rapport au pic ont su attirer des acquéreurs fortunés, souvent des expatriés à fort pouvoir d’achat.

La niche du off-market, avec une approche discrète de vente sans publicité grand public, a été avantageuse pour les vendeurs qui ne sont pas pressés de céder leur propriété. Même si ces biens n’ont pas tous été vendus, ils pourront trouver preneur l’an prochain à des prix cohérents. En effet, leur valeur a été préservée grâce à une stratégie de discrétion, et le marché ne sait pas nécessairement qu’ils sont disponibles à la vente.

En 2025, les ventes de biens immobiliers existants devraient s’accélérer, soutenues par la baisse des taux d’intérêt et la prolongation des aides étatiques au logement. L’intérêt pour les biens de prestige en off-market devrait également croître, favorisant des transactions régulières tout au long de l’année.

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